Histoire de l'Eglise en Corrèze

dimanche 13 juin 2010

Edito de juin 2010

L'amour

Actes 2 : 42-47 « Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de signes par les apôtres. Tous ceux qui avaient cru étaient ensemble et avaient tout en commun. Ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient (le produit) entre tous, selon les besoins de chacun. Chaque jour avec persévérance, ils étaient au temple d’un commun accord, ils rompaient le pain dans les maisons et prenaient leur nourriture avec allégresse et simplicité de cœur ; ils louaient Dieu et obtenaient la faveur de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. »

Il n’est pas utopique de vivre la foi chrétienne dans cette dimension communautaire telle que l’Eglise des premiers siècles l’a vécu. C’est possible de manifester l’amour de Dieu dans l’une de ses manifestations les plus expressives et qui est la communion fraternelle.

L’histoire retient que les gens faisaient la remarque suivante à propos des chrétiens : « Voyez comme ils s’aiment ». N’est-ce-pas là le plus bel éloge que le monde puisse faire de l’Eglise qui vit dans l’amour et de l’amour de Jésus-Christ ?

Une intense, une authentique et une profonde activité spirituelle est la clé d’une manifestation d’amour : enseignement et amour de la Parole de Dieu, appréciation des autres comme faisant partie intégrante du corps de Christ, souvenir constant de l’œuvre de du tout accompli de Jésus (cène), et une vie de prière objective.

Tous ces ingrédients réunis et qui sont l’expression d’une piété vraie, permettent cette unité qui fait de l’Eglise une Eglise forte, conquérante, une communauté dont les membres sont solidaires entre eux, et libres d’exprimer leurs talents, leurs dons et leurs compétences. L’unité dans la diversité ne peut se vivre que dans l’expression d’une foi à la mesure de la grâce que nous avons reçue de Dieu : une foi qui implique l’humilité, l’acceptation de l’autre sans apriori, la reconnaissance et l’action de grâce envers Dieu, la générosité du cœur, l’implication comme acteur dans l’œuvre de Dieu à 100%.

L’unité de l’Eglise nous est constamment rappelée par le Maître et par les écrits inspirés du Saint-Esprit :

Il met en garde contre l’esprit de division et tout ce qui divise « Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté et toute ville ou maison divisée contre elle–même ne peut subsister. » Matthieu 12:25

En tant que sacrificateur, il prie pour l’unité de son Eglise : « Je prie pour tous ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » Jean 17 : 21 La référence de l’unité est celle de la trinité divine : elle est parfaite, transcendante mais non inaccessible pour nous chrétiens. Il faut de la volonté, un esprit d’obéissance, un cœur à 100% pour Dieu et surtout vivre par l’Esprit ; c'est-à-dire laissez l’esprit faire mourir les œuvres de la chair et dirigé notre vie.

Laissons-nous interpeller par cette Parole de Paul : Puisque Dieu vous a choisis pour lui appartenir et qu’il vous aime, revêtez-vous d’ardente bonté, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience – supportez-vous les uns les autres, et si l’un de vous a quelque chose à reprocher à un autre, pardonnez-vous mutuellement ; le Seigneur vous a pardonné : vous aussi, pardonnez-vous de la même manière. Et, par-dessus tout cela, revêtez-vous de l’amour qui est le lien par excellence ou de la perfection. Que la paix instaurée par le Christ gouverne vos décisions. Car c’est à cette paix que Dieu vous a appelés pour former un seul corps. Soyez reconnaissants.

Que Dieu vous bénisse et bonnes vacances à chacun !

Robert YNAM