Histoire de l'Eglise en Corrèze

mercredi 18 août 2010

Témoignage de Nicole

Je suis née en 1943 dans une famille catholique non pratiquante.
A l’âge de 12 ans, j’ai eu un accident de moto avec mon père. Mon père est décédé dans l’accident, brisée de partout, je suis restée 3 jours entre la vie et la mort. Les séquelles ont été nombreuses : la croissance d’une de mes jambes a été perturbée par les fractures (3 cm de moins que l’autre) et a généré une hernie discale. Il a également fallu apprendre à vivre avec de violents maux de tête.
Puis je me suis mariée, j’ai eu deux filles. L’accouchement mal pratiqué de la seconde a entraîné plusieurs hémorragies, puis un empoisonnement dans le sang… Un an après, je dû encore subir une intervention chirurgicale liée aux suites de l’accouchement. Je souffrais beaucoup et ne pouvais m’occuper de ma fille qui avait donc 1 an.
L’année qui a suivi fut encore pénible : pas encore remise de l’intervention lourde, j’étais de nouveau enceinte. Comme je n’aurai pu supporter une nouvelle grossesse, j’ai du subir un avortement… Je restais encore très fatiguée et très faible. Mais DIEU me releva encore.
Vers l’âge de 32 ans, je commençais à chercher Dieu et j’ai acheté une Bible. Puis j’ai à nouveau été touchée par l’épreuve, pas dans mon corps cette fois-ci, mais dans mon cœur : en l’espace de 10 mois, j’ai perdu les 2 appuis que j’aimais le plus au monde - ma mère puis mon mari, tous deux terrassés par un cancer !
A 32 ans, je me retrouvais donc seule, avec 2 enfants de 7 et 12 ans, sans argent, sans travail, sans diplôme, et à 1000 km du reste de ma famille ! Ma Bible était alors mon seul soutien, mon seul réconfort. La seule chose dont j’étais sûre, c’est que ce qui était écrit dans Ce Livre était vrai. Dieu me disait : « mets moi à l’épreuve et tu verras ». La première phrase que j’adressai à Dieu était alors celle-ci : « Je ne sais pas si tu existes, car je ne t’ai jamais vu, mais si tu existes et que tu m’entends, il va falloir que tu m’aides, car cette fois-ci, je ne vais pas m’en sortir… Il paraît que tu es formidable : d’accord, alors on va voir !!! »
On m’a alors proposé de rentrer comme sous-officier dans l’Armée de l’Air à la base aérienne de Mont de Marsan, mais je n’avais pas le Bac. J’ai dit à Dieu : « OK ! Si tu es avec moi, j’y arriverais, mais si tu n’es pas là, je ne resterai pas 8 jours ! » J’ai donc fait mon service et commencé ma carrière militaire à 33 ans. J’ai fait une dépression peu de temps après. Après avoir été hospitalisée, j’ai passé un mois en maison de repos, où j’ai fait la connaissance d’une jeune fille, très déprimée, à qui j’ai parlé de Jésus et qui est ensuite devenue chrétienne !
J’ai continué ma marche avec le Seigneur, malgré les difficultés de la vie partagée entre le travail de militaire, mes enfants et… mon chagrin ! Mais Dieu était avec moi et je réussissais ce que j’entreprenais…
Dieu avait mis dans mon cœur : « occupe toi de mes affaires, et moi je mʼoccuperai des tiennes »... Cʼest ce quʼil a toujours fait depuis 27 ans !
Etre chrétienne et militaire posait parfois de gros problèmes. Un jour, le commandant de la Base mʼa donné à choisir, entre ma foi et mon travail, je lui ai alors répondu : « mon Général, si Dieu veut que je reste sur
cette Base, jʼy resterai ; sʼil veut que je parte, je partirai ! »
Peu de temps après, jʼétais mutée dans un secteur bien plus important : lʼEtat Major de Bordeaux Mérignac, qui dirige 12 bases. Jʼy suis restée 15 ans !
A cette période jʼai rencontré un homme qui mʼa aidée dans beaucoup de domaines. La seule chose qui mʼattristait, cʼétait quʼil ne croyait pas à lʼAmour de Dieu. Je lʼépousais quand même, cʼest Jean Noël !
Jʼai eu a nouveau de graves soucis de santé, dont jʼaurai dû garder des séquelles, mais là encore, Dieu mʼa gardée et je nʼai aucune séquelle ! Au cours dʼun de mes séjours à lʼhôpital, on mʼa donné lʼadresse dʼun médecin ostéopathe que je suis allée voir plus tard pour mon mal de dos. Le médecin, une jeune femme, est ensuite devenue chrétienne, ainsi que plusieurs membres de sa famille. Merci Seigneur !
Plus tard, une opération bénigne de la vésicule, a de nouveau généré une hémorragie... Le chirurgien ne savait que faire, à première vue, il y avait quelque chose dʼanormal en moi... Pendant cette opération, je me suis rendue compte que jʼétais entre 2 chemins, la vie et la mort, mais jʼétais calme et sereine ! Plusieurs heures après, on mʼa ramenée dans une chambre. Comme jʼavais perdu beaucoup de sang, jʼétais très faible, mais toujours confiante dans le Seigneur ! Le Docteur, voulant comprendre ce qui sʼétait passé, mʼa fait passer un scanner. Quelle surprise... !!! La veine Porte, qui, dʼordinaire, mesure 3 cm de diamètre, puisquʼelle amène le sang du cœur vers le foie, le pancréas, lʼestomac, les reins et les jambes, bref, tout le bas du corps, était sclérosée ! Elle était fermée, peut-être depuis 46 ans, jour où jʼai eu cet accident avec mon père. Dʼaprès les docteurs, jʼaurai dû faire une hémorragie et mourir !!!
Jʼai vraiment vu le MIRACLE de DIEU !
Seul Dieu le savait, il a mis son doigt et le sang sʼest arrêté, un autre circuit parmi les petits vaisseaux sʼest formé et mʼa permis de vivre jusquʼà aujourdʼhui ! MERCI SEIGNEUR !
Même si parfois jʼai quelques difficultés de digestion, si mes jambes ne veulent pas toujours me tenir debout, JE LOUE DIEU, car pour moi cʼest vraiment un miracle. UN VRAI MIRACLE !!!
Les docteurs mʼont dit « on ne peut rien faire pour vous, il nʼexiste pas assez de cas semblables pour quʼon se penche sur la question ». Alors mon seul docteur, cʼest le Docteur des docteurs : DIEU, et, jour après jour, je compte sur lui pour vivre normalement. Je rend grâce à DIEU pour ce qu’il a fait de ma vie, et de l’amour qu’il a pour moi, à chaque instant.
MERCI, MERCI, MON DIEU.
Après 7 opérations, je suis toujours là ! Et ce que Dieu a fait dans ma vie, il peut le faire aussi dans la votre : faites lui confiance… Et vous verrez que toute votre vie en sera changée !
Nicole