La Lumière du Monde

La ville illuminée de lampes artificielles

Sacrifie aux idoles et insouciante festoie,

Tandis qu’à son insu, s’étend exponentielle,

L’ombre des ténèbres par dessus les toits

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Malheureux citadins qu’une conscience moindre

Entraîne inexorable sur la voie de Balaam

Jusqu’au séjour des morts pour à la fin rejoindre

Anges déchus, démons et autres marchands d’âmes.

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Tandis qu’à quelques lieues hors de ses murs d’enceinte

La Lumière jaillit du Vivant Tabernacle

Les humbles la reçoivent comme la Parole sainte

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Et louent le Dieu des cieux pour un si grand miracle !

Chacun selon son cœur interprète Noël :

Les uns fête païenne, les autres Emmanuel.

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Le Xénos