Histoire de l'Eglise en Corrèze

dimanche 21 mars 2010

Edito du lien d'avril 2010

Demandez la pluie !


Zacharie 10 : 1 « Demandez à l’Eternel la pluie, la pluie du printemps ! Et il vous enverra une abondante pluie, il donnera à chacun de l’herbe dans son champ. »


Le climat de la Syrie et de la Palestine se caractérise par une division de l’année en saison des pluies et saison sèche.

Vers la fin d’octobre, une forte pluie souvent orageuse commence par intervalles, pendant un ou plusieurs jours à la fois. La Bible l’appelle pluie de la première saison (Jérémie 5:24). Son nom hébreu est Yoreh « la torrentielle ». Elle ouvre l’année agricole en amollissant le sol durci et craquelé par la sécheresse de l’été, et le labourage peut commencer, suivi par les semailles. Jusqu’à la fin de novembre, la moyenne des pluies n’est pas très élevée, mais elle augmente de décembre à février.

Les pluies de l’arrière-saison (hébreu Malgoch), sont les lourdes averses de mars au milieu d’avril. Elles sont particulièrement appréciées, tombant avant la moisson et la longue sécheresse des mois d’été.

La fréquente mention des pluies de la première et de l’arrière-saison ne devrait cependant pas donner l’impression qu’il n’y a des averses que vers les équinoxes d’automne et de printemps. L’hiver lui-même fait partie de la saison des pluies, comme le dit le poète hébreu : « l’hiver est passé, la pluie a cessé, elle s’en est allée » (Ca 2:11).

La pluie de l’arrière saison était attendue avec impatience ; elle précédait la période la moisson. Elle était synonyme de bénédiction et son absence était considérée comme une véritable catastrophe, voire même parfois comme un châtiment de Dieu.


C’est dans la perspective de la restauration de son peuple Israël, que le Seigneur, au travers de son prophète, annonce qu’il enverra la pluie de l’arrière saison.


Cette pluie de l’arrière saison est évocatrice, pour nous aujourd’hui, de la bénédiction que Dieu envoie et veut répandre sur son Eglise aujourd’hui.


Elle a pour fonction de rafraîchir notre foi, de restaurer le règne de Dieu dans nos vies, de sanctifier nos vies et d’unifier son Eglise afin d’être ce peuple au travers duquel les puissances occultes connaissent la sagesse infiniment varie de Dieu et sa Toute Puissance, en un mot, un véritable réveil selon Dieu.



Le Saint-Esprit est porteur de cette bénédiction : l’effusion de l’Esprit au jour de la Pentecôte a renforcé les bases de la foi de l’Eglise naissante et l’a amené à se développer davantage. Le sacrifice de Jésus précède l’effusion de l’Esprit : il est la source et l’étape essentielle pour vivre cette bénédiction de « la pluie rafraichissante » dont l’Esprit de Dieu est porteur.


Comment recevoir cette pluie du réveil ?


« Demandez à Dieu » dit le prophète, en mettant de côté nos assurances vaines et fragiles tel que décrit l’homme de Dieu.

« Ce n’est ni par la force, ni par la puissance mais par mon Esprit » dit Dieu.

C’est pourquoi faisons de la prière, de la consécration, de la foi en Dieu un moteur de notre foi sans lequel le ciel restera fermé.

Que la pluie bienfaisante de la bénédiction de Dieu se répande dans toute la Corrèze et que nos Eglises croissent sous l’assistance du Saint-Esprit !


Robert YNAM