dimanche 21 mars 2010
Les mains
Instrument merveilleux,
Donné par notre Dieu,
Qui va réaliser,
De l’homme les projets ;
Outil qui peut construire,
Aussi bien que détruire,
Qui va tantôt frapper,
Et bientôt caresser.
Prolongement du cœur,
Fait un monde meilleur,
Engendre la détresse,
Quand muent par la paresse ;
Elles peuvent faire mourir,
Aussi bien que nourrir,
Si tu les tiens ouvertes
Les fermes, les rends muettes.
De l’essence du cœur,
Dépendra leur ardeur.
L’Esprit les rend sublime,
Si dés lors les anime.
Que Jésus soit pour elles,
La moelle substancielle,
Et le monde à l’entour,
Ne sera plus vautour.
Mais lorsque le chrétien,
Dans sa poche les tiens,
Et n’est plus pour les siens,
Qu’un simple bon à rien,
Il se dessèche alors,
Et ne peut plus éclore,
Car comme la mer morte,
Qui pourtant parait forte,
Reçoit sans restituer,
L’eau qui lui est donnée,
La Vie va s’en aller,
Doucement s’étioler.
Il faut beaucoup donner,
Pour être alimenté,
Car la source ne coule,
Que si l’eau s’en écoule.
Michel Coyaud